Roy a eu une carrière un peu différente que les autres coureurs. Il est devenu pro en 2003, mais son palmarès était virtuellement vierge avant sa victoire du stage sur Paris-Nice il y a deux ans. Ce commencement lent de sa carrière est dû à ses études qu'il a continué après il est passé pro. Il a expliqué dans une entrevue récente qu’il l’a fait car il n’a pas pensé qu’il aurait fini ses études après sa carrière. Malgré les sacrifices cette décision a nécessité sur la course, Roy dit que c’est un choix qu’il «ne regrette pas».
Sur le vélo aussi, Roy ne fait pas la course comme des autres coureurs. Pas un sprinter, un coureur du GC ou même un bon domestique, Roy préfère rouler sa course seule dans une échappée. Ces tactiques de confrontation sont très fatigant et n’est pas des tactiques du vainqueur d’un maillot. «Cavendish a roulé 1 kilomètre en tête sur le TDF et 5 victoires. Euh…moi, j’en ai fait 750…et pas toujours de victoire,» Roy a écrit récemment sur Twitter.
C’est certainement vrai, mais ce travail de Roy n’est pas exactement sans récompense. Roy a porté le dossard rouge du coureur plus combative deux fois dans le Tour 2011, qui l’a occasionné à gagner le prix de la SuperCombativité pour le coureur le plus plein d’entrain pendant le Tour. Il a porté aussi le maillot à pois pendant étape 14 à Plateau de Beille grâce aux points qu’il a gagnés pendant ses échappées.
Et il ne s’arrête pas encore. La Shimano Suzuka Road Race commencera dans 10 jours, après laquelle l’homme de Tours peut passer du temps avec sa femme et sa jeune fille, Julia. Mais comme l’interviewer l'a décrit, Jérémy Roy est un coureur «pas comme les autres».
Lire l'entrevue entière ici.
Photographe grâce à Jeremy Roy à http://www.jeremyroy.fr/
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