Elle est une femme extraordinaire. Elle a un Bac scientifique en informatique et mathématique appliquées aux sciences sociales, une maîtrise de gestion des entreprises et un diplôme d’études supérieures spécialisées en doit et économie du sport. Dans sa carrière de cyclisme, elle a été la championne féminine française 25 fois et la championne féminine du monde 13 fois. Jeannie Longo a 52 ans.
Mais Jeannie Longo est en butte aux soupçons. La sportive préférée des Français a enfreint une des règles de l’UCI et face une suspension de trois mois à deux ans, le même pour un dopeur. C’est un besoin de l’UCI que les coureurs registrent sa localisation après chaque course (par exemple, son hôtel) pour faire des contrôles antidopages inopinés. Mais le 20 juin cette année, les contrôleurs de l’USADA, l’agence antidopage américaine, n’ont pas pu trouver Jeannie Longo là. C’est la troisième fois en moins que dix-huit mois que Longo ne s’est pas présenté pour un contrôle, et c’est la limite. Le cas avait présenté à la Fédération française de cyclisme (FCC) pour considérer sa pénalisation.
Mais les problèmes de Longo n’arrêtent pas. Récemment un coureur cycliste américain, Joe Papp, a affirmé qu’il avait vendu 80 000 iu d'EPO à Patrice Ciprelli, mari et entraineur de Longo, en avril 2007. L’EPO est une drogue interdit par l’UCI, et Papp affirme que Ciprelli lui a dit que c’était «pour sa femme» - Longo. Bien que son dossier ait été vierge depuis 32 ans, sa sélection pour les Mondiaux qui commence en deux jours est en sursis. Le président de la FCC, David Lappartient, a dit qu’il y a une procédure devant la commission disciplinaire de la FFC pour le problème de drogue qui est «totalement indépendante» de la commission pour la localisation de Longo. S’il y a une transgression des règles UCI, Ciprelli face jusqu'à six ans de retrait de son licence.
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